Les frais de notaire
Les frais de notaire, ou « droit de mutation », sont à payer le jour de la signature de l’acte authentique de vente. Dans la plupart des cas, c’est à
l’acheteur de prendre en charge ces frais. Ils se composent de :
- La rémunération du notaire pour les services effectués (rédaction des contrats, vérification des pièces justificatives et des statuts juridiques, enregistrement de la transaction…).
- Les droits d’enregistrement de 5,80 %, qui représentent une taxe payée à l’État pour l’enregistrement de la transaction immobilière.
- Les taxes additionnelles, telles que la taxe de publicité foncière.
En règle générale, les frais de notaire pour l’achat d’un terrain à bâtir sont similaires à ceux d’une transaction dans l’ancien. Il faut compter entre 7 et 8 % du prix de vente.
La taxe d’aménagement
Pour construire votre maison sur un terrain à bâtir, vous devrez déposer un permis de construire. Celui-ci s’accompagnera alors d’une taxe d’aménagement. Cette taxe varie en fonction de la surface de votre future maison et de votre localisation (ville, région).
La valeur forfaitaire est de 1 004€/m² en Île-de-France et de 886€/m² hors Île-de-France. Pour calculer facilement votre taxe d’aménagement, n’hésitez pas à utiliser le
simulateur de ecologie.gouv.fr.
BON À SAVOIR : si vous construisez votre habitation principale, vous êtes exonéré de 50 % de cette taxe pour les 100 premiers mètres-carrés. Cet avantage n’est cependant pas accessible pour une résidence secondaire.
La TVA
Si vous achetez votre terrain à bâtir à un professionnel, tel qu’un promoteur ou un lotisseur, la vente sera soumise à la TVA. Cette taxation s’élève généralement à 20 % en France, mais peut être réduite à 5,5 %, notamment dans le cadre d’une construction de résidence principale ou d’un projet social.
La taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
La taxe foncière sur les propriétés non bâties est un impôt local versé aux collectivités territoriales. Elle concerne les propriétaires des terrains à bâtir, des terres agricoles, des terrains boisés, des étangs, des jardins et parcs, des terrains de golf nus ou encore des mines et des carrières.
Le montant de cette taxe est plus faible que celui de la taxe foncière des propriétés bâties (résidences secondaires ou principales, locaux commerciaux, copropriétés, bâtiments industriels…). Il n’est cependant pas fixe, car il dépend des caractéristiques de votre terrain à bâtir. Il faut notamment prendre en compte :
- La valeur locative cadastrale
- Le taux d’imposition de la collectivité locale dans laquelle se trouve le terrain
- Les abattements et les exonérations éventuelles
Tout cela semble compliqué, mais pas de panique ! Toutes les informations dont vous avez besoin figurent sur l’avis d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés non bâties que vous recevrez chaque année.
BON A SAVOIR : une majoration de 10 % peut s’appliquer en cas de retard de paiement.
La taxe d’archéologie préventive (TAP)
Si la construction de votre future maison impacte le sous-sol de votre terrain à bâtir, vous êtes redevable de la taxe d’archéologie préventive.
Pour la calculer, il vous suffit de multiplier la surface de votre logement, la valeur forfaitaire et le taux.
La valeur forfaitaire est de 1 004€ en Île-de-France et 886€/m² hors Île-de-France. Là encore, vous pouvez obtenir une exonération de 50 % sur les 100 premiers mètres carrés de votre résidence principale.
Le taux est quant à lui de 0,40 % de la valeur forfaitaire du bien immobilier (terrain + construction).