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Définir précisément les moyens de financement dont vous disposez vous permettra de déterminer le budget total que vous pourrez allouer à votre projet immobilier. Capacité d’emprunt, montant du prêt à taux zéro et frais de notaire : un savant calcul s’impose !
Avant de vous lancer dans un projet immobilier, il est indispensable que vous estimiez le montant que vous pourrez emprunter auprès d’un établissement bancaire. Ce montant théorique représente votre capacité d’emprunt, ou capacité d’acquisition. Cette capacité d’emprunt dépend pour beaucoup de votre capacité de remboursement, c’est à dire du montant maximum des mensualités que vous pourrez consacrer au remboursement de cet emprunt. À revenu égal, la seule manière d’augmenter votre capacité d’emprunt est d’allonger la durée du prêt, mais vous paierez alors davantage d’intérêts.
Vous cherchez des solutions de financement pour votre projet immobilier ? Avant de commencer, pour déterminer le montant maximal des mensualités dont vous serez en mesure de vous acquitter, il faut prendre en compte votre taux d’endettement. Le taux de 33% est généralement celui retenu par les banques. Au-delà, elles estiment que le risque de défaut de paiement est trop important et elles refusent d’accorder un prêt. En d’autres termes, vous ne pouvez consacrer que le tiers de vos ressources au remboursement des mensualités de l’ensemble de vos crédits en cours. L’estimation de votre capacité d’emprunt est donc fortement liée à vos revenus et à l’importance de vos charges et impôts.
Tant qu’aucune banque ne vous a formulé une proposition de prêt, votre capacité d’emprunt reste purement théorique. Pour accepter votre demande, les banques ne prendront pas seulement en compte votre taux d’endettement. Elles s’intéressent aussi à votre stabilité financière. Ainsi, si vous bénéficiez d’un revenu confortable mais que vous accumulez sans cesse les découverts, les banques peuvent s’interroger sur votre capacité à rembourser un emprunt. Inversement, si même avec un petit salaire vous réussissez à mettre de l’argent de côté, c’est le signe que vous êtes un bon gestionnaire et les banques vous accorderont plus facilement un prêt.
Plus frileux qu’auparavant, les établissements bancaires exigent de manière générale que votre apport personnel dépasse au moins 10% du montant global de la transaction pour vous accorder un prêt. Le prêt à taux zéro, ou PTZ, est une occasion en or de gonfler cet apport. Il consiste en un prêt aidé par l’État, sans intérêt. Pour en bénéficier, vous ne devez pas avoir été propriétaire aux cours des 2 dernières années et votre projet doit concerner l’achat d’une résidence principale. Le prêt à taux zéro ne peut financer qu’une partie de la transaction. Il s’ajoute aux autres moyens de financements.
Pour bénéficier d’un prêt à taux zéro, votre achat doit concerner un bien neuf ou un bien ancien nécessitant des travaux dont le montant atteint au moins 25% du montant total de la transaction. Le logement concerné doit également satisfaire aux normes en vigueur en matière de performances énergétiques. Le montant du PTZ varie en fonction du type de bien, de son prix de vente, de sa localisation et de vos ressources. Vous pouvez faire une demande pour l’obtention d’un prêt zéro dans n’importe quel établissement prêteur ayant signé une convention avec l’État.
Les frais de notaire, ou frais d’acquisition pour être plus exact, s’ajoutent au prix de vente d’un bien. Le plus souvent, ils sont à la charge de l’acquéreur. Vous devez donc les prendre en compte pour calculer votre budget. Ils se composent de la rémunération du notaire, de frais divers mais aussi en grande partie de taxes et d’impôts. Les notaires ont pour mission de collecter ces sommes et de les reverser ensuite à l’État ou aux collectivités locales. Retrouvez ci-dessous le détail de ces frais :
- Les impôts et les taxes. Ce sont des droits d’enregistrement. Ils représentent une part très importante du montant total des frais de notaire et sont directement versés au Trésor Public par le notaire.
- Les frais et débours. Ils correspondent aux sommes acquittées par le notaire en votre nom pour faire établir, notamment, les différents documents nécessaires à la transaction (extrait du cadastre, document d’urbanisme, etc.).
- Les émoluments du notaire. C’est la part des frais de notaire qui revient réellement au notaire. Ils représentent en moyenne 15% de l’ensemble des frais d’acquisition et sont réglementés par la loi.
Dans leur ensemble, les frais de notaire représentent entre 2 à 3 % du montant total de la transaction pour l’achat d’un bien neuf et de 7 à 8% pour un bien ancien. Ces valeurs sont des moyennes. Pour calculer le montant exact des frais qui s’appliquent au logement que souhaitez acheter, il faut également prendre en compte le prix et la localisation du bien. N’hésitez pas à demander à votre notaire une estimation prévisionnelle des frais pour l’achat du bien que vous convoitez.
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